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Le Bachelor in Management & Tech Design, un programme interdisciplinaire, riche de sa diversité et professionnalisant

Le monde de l’entreprise et de la tech vous attire ? Vous souhaitez acquérir les fondamentaux de ces deux univers, sans pour autant devenir un expert du code et du développement ? Vous recherchez un programme enseigné en anglais, qui vous permettra d’étudier en partie à l’étranger, tout en étant diplômé de deux écoles reconnues en France comme à l’international pour leur expertise et leur exigence académique ? Alors, le Bachelor in Management & Tech Design est fait pour vous !

Rencontre avec Emmanuel DAUPHINÉ, directeur académique de ce programme lancé en septembre 2024.

Comment définir le Bachelor in Management & Tech Design en un mot ?

ED : Le premier mot qui me vient tout de suite en tête, c’est “interdisciplinarité”. En effet, nous avons, dès l’origine, construit ce programme avec notre partenaire RUBIKA pour former nos étudiants aux fondamentaux du management et du Tech design et leur offrir le meilleur des deux mondes, en nous appuyant sur l’expertise de chacune de nos écoles.

Nous avons accueilli notre première cohorte en septembre dernier, et ils ont vécu un premier semestre intense sur notre campus de Lille. A l’IÉSEG, ils ont tout de suite été immergés dans des cours de Management de Projet, Marketing, Comptabilité ou encore User experience, et Data visualization. En janvier, les étudiants ont découvert le campus de RUBIKA, à Valenciennes, pour développer leurs connaissances en Tech Design, avec des cours de Design Thinking, de Data Analytics, de code et de prototypage.

Le programme a vraiment été travaillé pour développer une approche interdisciplinaire et pour que les cours s’enrichissent mutuellement. Surtout, durant tout ce deuxième semestre, nos étudiants vont se lancer dans leur projet annuel interdisciplinaire, point d’orgue de l’année qui leur permet de mettre en application des connaissances acquises tant à l’IÉSEG qu’à RUBIKA. En deux mots ? Encadrés par des professionnels du monde de l’entreprise, ils vont devoir développer un CRM et le vendre à des clients, en mettant en avant non seulement la fluidité du parcours client, ses atouts… mais également son UX design et ses atouts technologiques, sans perdre de vue les aspects financiers d’un tel projet. C’est donc très proche de ce qu’ils auraient à faire dans une agence de webdesign, ou en tant que développeur de solution logiciel dans une entreprise… C’est un projet exigeant, car il demande de maîtriser beaucoup de notions différentes, et je suis vraiment admiratif de leur implication depuis le lancement de ce projet, et de l’avancée de leurs connaissances après seulement quelques mois au sein du Bachelor !

Qui compose cette première promotion du Bachelor in Management & Tech Design ?

ED : Notre première promotion est exactement le reflet de cette diversité que nous recherchions, et je suis très fier de dire que ce programme est riche de la diversité qu’il propose.

Diversité des étudiants d’abord, puisque nous avons 11 étudiants représentant 6 nationalités, de 3 continents (Asie, Europe et Afrique). C’est une vraie chance pour nos étudiants, car durant ces 3 années, ils seront énormément amenés à travailler en groupe, et ils vont donc apprendre en situation, ce que c’est que de travailler avec des personnes de culture et d’horizon différents. Demain, en entreprise, ils seront amenés à piloter des projets impliquant des équipes internationales, et ils auront donc déjà eu la chance de découvrir comment on travaille, comment on échange, comment on manage des personnes de cultures et de nationalités différentes.

Diversité des professeurs également, puisque les professeurs de l’IÉSEG sont également issus de pays très variés, ce qui permet aux étudiants de s’ouvrir à de nouvelles manières d’apprendre et de travailler. Côté RUBIKA, les intervenants sont principalement des experts du monde de l’entreprise, et viennent de secteurs aussi variés que l’automobile, la Tech, le retail…

Enfin, diversité des disciplines étudiées, comme je l’ai dit auparavant, avec cette dimension d’interdisciplinarité.

Toute cette richesse est un formidable creuset dans lequel nos étudiants ont la chance d’évoluer. Dans cette formation de niche, ils vont apprendre comme évoluer au sein d’une équipe aux profils très variés (des managers, des codeurs, des financiers, des experts du marketing et de la vente) pourtant tous unis par un objectif commun : faire réussir l’entreprise. Un informaticien Python ne regarde pas le monde de la même manière qu’un financier ou un vendeur qui doit répondre au quotidien aux attentes des clients, et pourtant ils doivent tous réussir à travailler ensemble, en mode projet, en mettant le client au cœur de leurs préoccupations.

C’est pour cela, par exemple, que nous avons développé à l’IÉSEG, deux cours dédiés au travail en mode projet : le premier leur apprend les fondamentaux du travail en mode projet, et le second leur propose une mise en pratique professionnalisante et immédiate des concepts développés, sous la forme d’un « serious game ».

Toute cette richesse est un vrai atout en termes d’employabilité, car en entreprise, tout le monde ne sait pas vivre la diversité, appréhender une même problématique sous des angles et des approches différents, travailler avec des cultures différentes.

L’employabilité : l’objectif final du Bachelor in Management & Tech Design ?

ED : On entre dans une école pour en sortir, on choisit un diplôme pour le valoriser – pour se valoriser – en entreprise ! Et donc, tout l’objectif du Bachelor in Management & Tech Design est de permettre à nos étudiants de se lancer immédiatement dans le monde du travail – et d’y réussir.

Nous avons donc choisi un mode d’enseignement très concret, où l’objectif est bien sûr d’enseigner les fondamentaux aux étudiants, et qu’ils maîtrisent toutes les connaissances indispensables, mais surtout on essaie d’aller très vite dans la mise en œuvre concrète et dans la pratique. C’est pourquoi nous avons choisi de les mettre en face de professeurs ou d’experts venant du monde de l’entreprise pour la plupart, afin qu’ils leur partagent leur quotidien, des anecdotes concrètes, des situations qu’ils ont vécues, des difficultés réelles qu’ils auront à appréhender demain quand ils seront en poste.

Nous avons choisi une pédagogie basée sur l’expérience, la réalité business. C’est pourquoi ils ont de nombreux cas d’entreprise à résoudre, des serious games et donc, ces projets interdisciplinaires qui, chaque année, les mettent en situation réelle.

D’où l’importance donnée également aux stages tout au long de la formation : un stage d’un mois en fin de première année, de deux mois en fin de deuxième année, et de quatre à six mois en fin de Bachelor. Nos étudiants sont actuellement en pleine recherche de leur stage de première année, un stage d’ouverture professionnelle et sociale. C’est un stage que je juge très important, car ils vont vivre (peut-être la seule fois de leur carrière pour certains) la phase de fabrication d’un produit physique… Ils vont s’immerger dans toutes les phases de production, et donc comprendre toutes les contraintes et limites (en termes de temps de fabrication, de logistique, de pénibilité…) que cela impose. Plus tard, il y a de fortes chances que tous évoluent dans le pilotage de projets digitaux, mais quelle que soit l’entreprise, ils devront alors se souvenir qu’il y a toujours une phase de production, des flux physiques, des travailleurs et des clients et c’est pour cela que ce stage d’immersion de fin de première année est aussi enrichissant.