Le Bondy Cécifoot Club mandate IÉSEG CONSEIL Paris pour financer la construction de son terrain de cécifoot
Né en 2019 à l’issue d’une rencontre entre deux passionnés souhaitant œuvrer pour changer le regard sur le handicap, le Bondy Cécifoot Club a pour vocation de permettre aux personnes en situation de handicap visuel de s’émanciper en pratiquant le cécifoot, sport reconnu par la Fédération Française de Handisport, à haut niveau. Pratiqué en France depuis 1987, le cécifoot ne cesse de se développer et compte aujourd’hui environ 500 pratiquants répartis dans 10 clubs pour non-voyants et 8 clubs pour mal-voyants.
Disposant aujourd’hui uniquement d’un terrain mobile (qu’ils montent et démontent avant et après chaque match), le Bondy Cécifoot Club veut enfin se doter d’un terrain « en dur » afin de répondre aux besoins des athlètes de haut niveau et devenir un centre d’entraînement officiel en vue des Jeux Paralympiques 2024. Pour cela, le Bondy Cécifoot Club doit encore réunir 200 000€ sur une enveloppe totale de 700 000€. Pour atteindre cet objectif, le président du Club, Jean-François CHEVALIER, a mandaté la Junior-Entreprise de l’IÉSEG Paris, IÉSEG CONSEIL Paris. Nous nous sommes entretenus avec le président du Bondy Cécifoot Club et le Vice-Président de la Junior-Entreprise, Léonard JOFFRE, pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce partenariat.
Jean-François, pourquoi avoir mandaté une Junior-Entreprise sur ce projet et pourquoi l’IÉSEG CONSEIL Paris en particulier ?
Tout a commencé grâce à un événement organisé à l’IÉSEG par Bpifrance. Je me suis rendu sur le campus de l’École pour assister à la conférence et, à la suite de celle-ci, j’ai échangé avec un représentant Bpifrance sur mes difficultés à lever les 200 000€ manquants pour construire notre terrain. Il m’a alors suggéré de travailler avec IÉSEG CONSEIL Paris car l’association est très bien structurée et peut apporter beaucoup, notamment en communication. J’ai donc rencontré très rapidement Léonard JOFFRE, et l’association m’a immédiatement bluffé du fait de son professionnalisme et de sa motivation vis-à-vis de notre projet.
Le but de cette levée de fonds n’est pas purement et simplement de construire un terrain, mais également de prôner la diversité et l’inclusion en faisant connaître au plus grand nombre ce sport parfois méconnu. Plus largement, donc, nous voulons changer le regard sur le handicap et aider les personnes concernées à s’accomplir pleinement dans leur vie professionnelle et personnelle. Plus qu’un projet sportif, c’est un projet à impact sociétal, symbolique vis-à-vis de notre mission globale et de nos valeurs. Ce sont d’ailleurs des valeurs que nous partageons avec l’IÉSEG et IÉSEG CONSEIL Paris : Accomplissement, Responsabilité, Intégrité, Solidarité, et Engagement. D’autre part, faire intervenir sur ce projet des jeunes qui sont formés au sein d’une École réputée pour devenir les « changemakers » de demain donne d’autant plus de sens à ce que l’on fait.
Léonard, qu’est-ce qui a motivé IÉSEG CONSEIL Paris à rejoindre ce projet ? Qu’allez-vous mettre en place concrètement ?
Avant tout, la raison d’être du Bondy Cécifoot Club et l’importance du projet de construction nous ont interpellés. Nous nous sentions tous en alignement et en cohérence avec ce beau projet à impact positif, qui reflète également les valeurs de l’IÉSEG. C’est cela qui nous a amenés à nous engager dans ce partenariat. Il faut savoir que l’activité d’une Junior-Entreprise est très encadrée et doit se limiter à des services à plus-value pédagogique. Dans un premier temps, nous avons donc réalisé une étude pro bono dans le cadre de notre activité de Junior-Entreprise pour élaborer le crowdfunding et concevoir la stratégie de communication omnicanale à mettre en place pour communiquer sur le projet. Mais ensuite, nous avons décidé d’aller au bout de notre engagement de manière bénévole. Après avoir analysé les plateformes de crowdfunding pour identifier celle qui sera la mieux adaptée pour ce projet, nous allons donc mettre en œuvre un plan d’actions et de communication complet pour réussir cette levée de fonds dans les meilleurs délais.
Nous avons deux cibles pour cette levée : les particuliers et les entreprises. Nous nous sommes fixé une première échéance un mois et demi après le lancement de la campagne pour faire un bilan et analyser les tendances, voir ce qui marche le mieux ou moins bien. Concrètement, nous allons beaucoup communiquer sur les réseaux sociaux, via des e-mailings et des actions plus spécifiques auprès de nos entreprises partenaires et de nos clients, afin de les sensibiliser au projet. Nous allons en effet mobiliser nos clients, le réseau de la Junior-Entreprise, nous appuyer sur le réseau de Bpifrance et collaborer avec les entreprises partenaires de l’IÉSEG, grâce à la direction des relations entreprises.
Jean-François, qu’attendez-vous exactement de la part de la Junior-Entreprise ?
Je suis touché par l’engagement de ces jeunes étudiants qui ont l’envie de tout donner pour notre projet, j’ai confiance en eux. Evidemment, nous avons un objectif financier que l’on espère atteindre, mais nous souhaitons également que ce partenariat dure dans le temps. La levée de fonds représente un enjeu considérable pour le monde du cécifoot et pour notre club en particulier. Quatre de nos joueurs sont sélectionnés pour participer, cette année, à la Coupe du Monde à Birmingham, et ils ont besoin des meilleures conditions d’entraînement pour être performant. Cela passe notamment par la construction de ces équipements durables.
A travers ce projet à impact pour une société plus inclusive, Le Bondy Cécifoot Club s’adresse finalement à toutes les parties prenantes de l’IÉSEG : collaborateurs, diplômés, entreprises, professeurs… puisqu’il rejoint les valeurs et la mission de l’École.
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