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Brevets : les États-Unis restent le cerveau du monde

Le paysage économique mondial a fondamentalement évolué depuis la chute du mur de Berlin. À la suite de cet événement historique, un politiste américain, Fukuyama, prédisait la fin de l’histoire. La marche de la mondialisation économique allait se poursuivre sans rencontrer d’obstacles majeurs. Trente ans et un virus mondial plus tard, la tonalité a changé. Après le paradigme de l’irrésistible mondialisation, voici venu le temps d’une préoccupation renouvelée pour les risques liés à une trop grande interdépendance économique.

Ce changement a suscité un débat sur la souveraineté technologique, un concept qui fait référence à la capacité d’un pays à maîtriser et fournir les technologies essentielles à sa compétitivité et à son bien-être. La souveraineté technologique diffère de l’autarcie nationale ou de l’autosuffisance technologique. L’objectif n’est pas de développer toutes les technologies dans son propre pays, mais – lors de l’acquisition de technologies à l’étranger – d’éviter de dépendre unilatéralement d’un pays en particulier.