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Créée en 2020, l’association CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) a pour vocation d’organiser des parcours de prise de conscience et de transformation pour les décideurs économiques. Son objectif est de rendre irrésistible la bascule d’une économie extractive vers une économie régénératrice d’ici 2030, en impliquant un maximum de dirigeants d’entreprises.

Les 14 et 15 novembre dernier, l’IÉSEG a accueilli la 4^e étape du parcours CEC – Hauts-de-France 2024, dont le thème était « Compter ce qui compte vraiment ». Les dirigeants de 55 entreprises des Hauts-de-France étaient réunis pour repenser leur modèle d’affaires dans le cadre des limites planétaires et accélérer la transition du territoire en créant un écosystème régénératif et circulaire au sein de la région.

Ateliers de travail, temps d’échanges, conférences inspirantes (comme celle de François GEMENNE, professeur-chercheur et co-auteur du 6^e rapport du GIEC qui intervient sur le thème « Comment les indicateurs reflètent la prospérité d’une entreprise ») et témoignages d’étudiants et de diplômés de l’IÉSEG ont rythmé ces deux jours.

« Accueillir un tel événement entre totalement dans la stratégie globale de l’IÉSEG. Notre objectif est de mettre en relation, au sein de nos campus, tous les acteurs du territoire – des étudiants aux diplômés en passant par les entreprises, les professeurs… – pour créer des synergies et avoir un impact maximal sur la société et le monde qui nous entoure », explique David MONTENS, professeur de stratégie et de développement durable à l’IÉSEG. « De plus, l’objectif des professeurs de l’École est de mener une recherche à impact sur le territoire. Leurs résultats doivent donc influencer les entreprises, les pouvoirs publics, bref la société en général. Pour avoir une bonne compréhension des enjeux et des besoins réels des entreprises, il est donc majeur de pouvoir écouter régulièrement les dirigeants s’exprimer sur leurs enjeux économiques et environnementaux, leurs attentes en termes de recherche appliquée… pour s’inspirer et identifier les sujets de recherche sur lesquels travailler. Accueillir la CEC Hauts-de-France offre donc cette opportunité unique à nos professeurs. »

Ainsi, 2 professeurs de l’IESEG ont déjà publié des travaux de recherche sur ce thème, « Compter ce qui compte vraiment ». Marion LIGONIE et Sarah MAIRE, toutes deux professeures de Comptabilité à l’IESEG, ont ainsi publié récemment un article intitulé « Quelle(s) valeur(s) donner à la Nature ? Une revue narrative de la valorisation de la Nature » dans la Revue Française de Gestion, et Hugues CHENET, professeur de Stratégie et de Durabilité, a publié dans la revue Bankers, Markets & Investors un article intitulé « How to re-conceptualise and re-integrate climate-related finance into society through ecological accounting? ».

Par ailleurs, des étudiants de l’IÉSEG sont intervenus à 2 ateliers. Leurs témoignages étaient très attendus, comme l’explique Alexis DELAMBRE, diplômé de l’IÉSEG en 2004 et associé-gérant d’Equipstore Création, entreprise participante : « Je trouve important, en tant qu’ancien, que l’École puisse accueillir ces événements, car cela prouve que l’IÉSEG s’engage concrètement sur son territoire et recherche à avoir réellement de l’impact. J’ai trouvé passionnant d’entendre comment la dimension RSE résonne auprès de la jeune génération, à travers le témoignage d’étudiants et de jeunes diplômés. Ces étudiants sont nos collaborateurs de demain, les futurs dirigeants de demain, et il est essentiel d’avoir pu les entendre s’exprimer sans langue de bois, de manière transparente, afin de mieux les comprendre et de savoir prendre en compte leurs attentes. C’est une occasion rare d’entendre ce qu’ils pensent vraiment, sans filtre. De même, les entreprises sont souvent accusées de greenwashing dès qu’elles portent les sujets de RSE. Il était donc également important de leur montrer que certaines s’engagent concrètement et avec conviction. Dirigeants convaincus, nous avons déjà mis en place un processus Vision au sein de notre entreprise. Mais pour aller encore plus loin et transformer réellement notre modèle d’affaires, nous avions besoin d’outils, de conseils, de méthodes et d’un collectif. C’est tout cela que nous apporte la CEC ».

Pour David MONTENS, « les parcours comme ceux de la CEC sont essentiels. Ils demandent aux dirigeants qui participent de s’engager personnellement dans la démarche, car l’impulsion et l’implication du top management est essentiel dans la transformation des modèles d’affaire de l’entreprise, notamment pour l’amener vers un modèle régénératif. L’IÉSEG estime que c’est la responsabilité de l’École d’accompagner ces dirigeants dans leur transition et de leur donner toutes les clés pour réussir cette transformation stratégique et sociétale. Cela passe par les résultats de recherche des professeurs, mais aussi par le témoignage d’étudiants et de jeunes diplômés. Enfin, de nombreux programmes de formation (Executive Masters Spécialisés, MBA, certificats, formations sur-mesure) ont été développés. Ils répondent chacun à leur manière aux besoins des entreprises de former leurs collaborateurs afin de leur apporter les compétences manquantes, notamment dans la transformation durable du business model et de tout ce que cela implique dans les différents métiers – en marketing, en finance, en recherche et développement, en production, au sein des directions commerciales… ».

« Nous sommes ravis de cette session qui s’est déroulé à l’IÉSEG. L’École a également été d’un soutien précieux dans la préparation de cet événement. L’ouverture des conférences aux DAF des entreprises participantes et aux étudiants et des professeurs de l’IÉSEG est venue enrichir les ateliers et les travaux proposés en session. Cette ouverture permet de témoigner de l’énergie et de l’envie mises par nos participants pour repenser leurs modèles d’affaires, leur performance et sa mesure. Merci à chacun de son engagement pour le parcours », conclut Olivia BERTOUT, co-pilote du Parcours CEC – Hauts-de-France.