A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, (re)découvrez une sélection de travaux des professeurs de l’IÉSEG
La Journée Internationale des Droits des Femmes, le 8 mars, est une journée mondiale célébrant les accomplissements et réussites sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. Cette journée est également un appel à l’action pour accélérer l’égalité entre les femmes et les hommes.
Pour marquer cette journée, voici une sélection d’articles publiés sur IÉSEG Insights (le site dédiée à la recherche et l’expertise des professeurs de l’École), basés sur les recherches et/ou analyses des professeurs de l’IÉSEG, et qui mettent en lumière des thématiques liées aux inégalités, aux stéréotypes, et aux actions potentielles à mettre en place pour promouvoir l’égalité, la diversité et l’inclusion.
La question du genre dans les hautes fonctions de direction
Les qualités et les forces de caractère sont-elles universelles ? Une étude montre qu’il existe des différences subtiles mais constantes entre les hommes et les femmes dans l’importance accordée aux traits de caractère chez les dirigeants, ainsi que des stéréotypes de genre dans l’évaluation de ces aspects de la personnalité. Si la diversité est de plus en plus recherchée dans les entreprises, notamment au niveau de la direction, ce constat soulève des questions importantes sur la manière de parvenir à la parité et d’aborder des sujets plus vastes autour de la diversité.
La diversité des sexes au sein des conseils d’administration favorise-t-elle l’engagement en faveur de la RSE ?
Une étude menée par une équipe de chercheurs internationaux a montré qu’une plus grande représentation féminine au sein du conseil d’administration d’une entreprise se traduit par un engagement accru dans les activités socialement responsables de celle-ci.
Des modèles de réussite féminins pour réduire l’autocensure dans l’accès au crédit
En dépit de remarquables progrès ces vingt dernières années, les femmes cheffes d’entreprise demeurent moins susceptibles de demander un crédit bancaire que les hommes. Or, l’accès au crédit reste un élément clé pour soutenir la performance et la croissance d’une entreprise en lui permettant de saisir des opportunités d’investissement et de faire face aux aléas économiques.
Des directions féminisées, des entreprises « découragées » d’emprunter ?
40 % de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance. C’était l’objectif fixé il y a plus de 10 ans déjà par la loi Copé-Zimmerman, adoptée par l’Assemblée nationale le 20 janvier 2011. Un nombre croissant d’incitations légales ont suivi pour encourager un recrutement équitable dans les instances dirigeantes des entreprises afin de contrecarrer la sous-représentation subsistante des femmes.
La crise sanitaire, révélatrice des inégalités de genre dans les carrières académiques
Durant la crise sanitaire liée au Covid-19, quelques voix se sont levées pour alerter l’opinion publique sur une amplification des inégalités entre les hommes et les femmes. En France une enquête de l’INED (Institut National d’Études Démographiques) a montré que le télétravail était un révélateur de profonds écarts au sein du foyer. Le Comité Économique et Social Européen a également émis un avis pour que « le télétravail n’exacerbe pas la répartition inégale des tâches domestiques et de soins non rémunérés entre les femmes et les hommes ».
Accès au crédit : les lois protègent-elles (vraiment) les femmes dans le monde ?
En dépit d’un nombre croissant d’initiatives juridiques, la discrimination contre les femmes demeure omniprésente dans le monde, et ce plus spécifiquement dans l’accès aux services bancaires. En 2008, la Banque du Ghana édictait par exemple le « Borrowers and Lenders Act » destiné à prohiber toute forme de discrimination dans l’allocation de crédit. Or, selon des études menées par la Société financière internationale (IFC), seulement 11 % des entreprises qui reçoivent des financements de démarrage sont dirigées par des femmes.