Les étudiants de l’IÉSEG se mobilisent pour l’UNICEF
La mission de l’IÉSEG est de former des managers pionniers du changement (« empowering changemakers for a better society »), inspirants, éthiques et interculturels, et de promouvoir des solutions créatives pour et avec des organisations responsables. Les notions d’éthique, de solidarité et de RSE sont ainsi intégrées dans tous les programmes de l’École, de manière transversale et interdisciplinaire.
Depuis plus de 20 ans, les étudiants de 2ème année du programme Grande École s’investissaient dans une cause caritative au travers d’un projet solidaire mené en groupe (Projets Co’). Cette année, ce projet solidaire a été complètement retravaillé et se présente sous un format inédit.
En partenariat avec l’UNICEF, il s’inscrit dans la restructuration des cours du cycle Bachelor du programme Grande Ecole qui vise à mettre l’accent sur l’interdisciplinarité et se déroule désormais sur un seul semestre.
Proposé aux étudiants de 1ère année du programme Grande Ecole, ce projet phare leur permet de mettre en application les compétences (Communication, Gestion de projet, Comptabilité, Gouvernance et Gestion des risques, Responsabilité juridique…) et les soft skills acquises en cours, au service d’un projet de solidarité internationale.
La première phase du projet consiste à familiariser les étudiants avec le domaine de l’associatif solidaire de manière générale en les invitant à rendre visite à une association locale, afin d’en comprendre au mieux son fonctionnement.
La deuxième phase consiste en une collecte de dons pour deux projets existants de l’UNICEF, collecte qui s’est déroulée entre le 10 et le 26 mai dernier.
La troisième et dernière étape du projet est un « solidarithon », un hackathon solidaire qui s’est tenu du 24 au 28 mai, et durant lequel les étudiants ont travaillé sur la thématique suivante : « Avec l’UNICEF, bâtissez l’avenir du Burkina Faso en permettant à chaque enfant d’accéder à l’éducation à distance ». En complément, les étudiants ont bénéficié de conférences sur la géopolitique du Burkina Faso et la diversité culturelle, d’un atelier théâtre, de séances de coaching pour les guider dans leur projet. Lors du dernier jour de ce « solidarithon », les étudiants ont rendu leur rapport final et présenté leur projet final devant des représentants de l’UNICEF ainsi que des professeurs de l’IÉSEG.
Plus de 116 000€ collectés pour l’UNICEF
A Lille, 96 groupes de six à sept étudiants ont œuvré pour le programme « pollution Myanmar » qui vise à réduire la pollution de l’air et ses effets sur la santé des enfants au Myanmar. Les 84 groupes d’étudiants du campus de La Défense, quant à eux, se sont mobilisés pour le programme « Girl Power en Côte d’Ivoire », un projet qui œuvre pour la resocialisation des adolescentes les plus vulnérables.
Grâce à leur stratégie de collecte de dons qui s’est effectuée auprès d’entreprises et de particuliers notamment via les réseaux sociaux au vu du contexte sanitaire, les étudiants ont dépassé de 61% leur objectif initial (72 000€), et ont ainsi récolté 116 000€ pour ces deux projets.
« Nous avons tous été agréablement surpris par le résultat des collectes. L’UNICEF a également été impressionnée par le montant collecté et l’imagination des étudiants », précisent Nicolas JEAN et Romain NOËL, coordinateurs du projet solidaire. « D’un point de vue académique, nous avons évalué nos étudiants sur la pertinence de leur stratégie de communication, leur capacité à définir des objectifs, ainsi que l’analyse qu’ils font eux-mêmes de leurs résultats ».
Un projet qui répond à la Vision 2025 de l’Ecole et à ses valeurs
Solidarité et engagement sont les maître-mots de ce projet qui est en parfaite adéquation avec les valeurs et l’engagement RSE de l’Ecole. Il permet aux étudiants de s’ouvrir sur le monde et de s’intéresser à des problématiques auxquelles ils ne sont pas confrontés dans la vie de tous les jours. « Nos étudiants ont élargi leurs horizons et sont sortis de leur zone de confort. Le projet solidaire est source de beaucoup de questionnements, de nouvelles vocations vont peut-être émerger pour certains, et c’est en cela que le projet est particulièrement intéressant » ajoute Romain NOËL.