Parents on Board : la plateforme d’emploi qui (ré)concilie ambition professionnelle et vie familiale
Diplômé en 2014 du cycle de Master en Finance du Programme Grande École à l’IÉSEG, et ancien directeur financier au sein d’un grand groupe, Hubert PELLERIN a décidé en 2022 de prendre un nouveau virage en rejoignant sa sœur dans une aventure entrepreneuriale à vocation sociale, appelée “Parents on Board”. Voici son interview !
Parents on Board – qu’est-ce que c’est ?
Parents on Board, c’est avant tout un jobboard qui propose à la fois des offres d’emploi flexible et des programmes de coaching sur-mesure. Ce qui nous différencie des autres plateformes, c’est que nous nous adressons principalement à une population de parents avec, pour mission, de les aider à concilier leur ambition professionnelle et leur vie personnelle. Ma sœur, co-fondatrice de Parents on Board, a elle-même vécu la difficulté d’élever 3 filles tout en essayant de préserver sa carrière et continuer à évoluer professionnellement. C’est ainsi qu’elle a décidé de lancer Parents on Board. En effet, c’est souvent un grand challenge à relever que de garder un job intéressant et challengeant au sein d’une entreprise que l’on apprécie, tout en restant disponible pour ses enfants. Afin de répondre à cette problématique, nous proposons des programmes de coaching adaptés en fonction des personnes, et notre jobboard leur facilite la recherche d’un emploi flexible (4/5e, full remote,…) en identifiant les entreprises les plus Family Friendly possibles et soucieuses de la parentalité. Les avantages offerts par ces entreprises sont très variés (places en crèche, congés parentaux plus longs, congés enfants malades, salles d’allaitement, coachings de re-onboarding post congé maternité…).
Nous avons également un blog alimenté par des experts (psychologues, DRH, coachs en parentalité…) proposant des articles sur des thématiques ciblées comme la gestion du congé maternité, la parentalité en entreprise… Il s’adresse essentiellement aux femmes, qui sont à 90% les plus touchées par les problématiques liées à la parentalité en entreprise.
Comment identifiez-vous les entreprises qui sont Family Friendly ?
Nous fonctionnons principalement avec des labels externes tels que B-Corp, qui est l’un des principaux labels RSE et qui comprend un volet assez dense sur la parentalité, ou encore Parental Act et Family Friendly Company, des labels spécifiques à la parentalité en entreprise. Toutefois, si une entreprise non labellisée nous contacte pour être répertoriée sur notre site, nous avons un comité de sélection qui identifie et collecte les informations sur l’entreprise et définit si nous pouvons l’intégrer ou non à notre jobboard. Nous restons très sélectifs quant aux entreprises que nous choisissons car nous savons que les talents qui s’inscrivent sur notre plateforme nous font confiance sur cette sélection. De même pour les offres d’emploi, nous ne publions que des offres flexibles répondant à certains critères bien précis.
En fin de compte, sur notre site, on y retrouve tous les types d’entreprises (des TPE ayant une dizaine de salariés, de très grandes entreprises avec plusieurs milliers de salariés, des start-ups, des scale-ups…) tant qu’elles respectent la parentalité !
Est-ce que vos études à l’IÉSEG vous ont aidé à vous préparer à l’entrepreneuriat ?
Oui, complètement. Cela m’aide sur plusieurs aspects. Tout d’abord, cela m’a permis d’entamer une belle carrière en finance car le master m’a procuré un bon socle d’expertise dans le domaine. Grâce à ça, j’ai pu démarrer en fonds d’investissement assez jeune, où j’ai observé comment fonctionne une entreprise d’un point de vue stratégique et financier, puis devenir directeur financier d’une PME, et fine, devenir dirigeant de ma propre entreprise. Le Master en finance m’a non seulement apporté des connaissances dans le domaine de la finance mais aussi de gestion d’entreprise, de gestion de projet… Le projet consulting que j’ai effectué durant mes études m’a aussi permis de toucher des notions de juridique et de fiscalité. Sans parler de l’échange en Chine qui m’a apporté une grande ouverture d’esprit, très importante dans le monde globalisé d’aujourd’hui pour travailler avec différents types de personnes. Même si c’était il y’a presque 10 ans, ce que j’ai acquis résonne encore en moi aujourd’hui.
Quel est le plus grand défi de Parents on Board à ce jour ?
Nous venons de nous lancer (en janvier 2023), je pense donc que le premier challenge va être de prouver la valeur de notre service et surtout, de garder l’équilibre entre le nombre d’offres d’emploi et le nombre de candidats qualifiés, afin que cela devienne un service pérenne.
Un conseil pour un entrepreneur en herbe ?
Communiquer un maximum avec d’autres personnes sur son projet, sur ses idées, sur sa stratégie et itérer en permanence pour faire évoluer la stratégie et obtenir des conseils parfois précieux. Quand on développe quelque chose seul dans son coin, on a tendance à être la tête dans le guidon et parfois on ne se rend pas compte que l’on fait des erreurs. Il faut être ouvert à faire évoluer en permanence son idée et de pas être fixé sur un cap qu’on ne veut absolument pas lâcher. Il faut tester et s’adapter en fonction de ce qui marche ou non.