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À chacun de ses choix d’études (licence de biologie et master en biologie moléculaire au Liban, suivis d’une année dans notre École) ou professionnels, Rayane EL RIF (diplômée du Master in International Business en 2022) s’est toujours posé la même question : « Cela me permettra-t-il de contribuer à un monde meilleur ? ». Installée en France depuis son cursus à l’IÉSEG, elle répond désormais « oui » en mettant quotidiennement sa rigueur scientifique et ses compétences en commerce/marketing au service d’un meilleur accès aux soins.

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier en France ?

J’ai débuté ma carrière dans une petite entreprise libanaise de services réglementaires et logistiques pour les essais cliniques. J’y ai découvert le monde passionnant de l’industrie pharmaceutique et, comme souvent dans les PME, on m’a confié des missions qui dépassaient la feuille de route initiale. Après trois années particulièrement enrichissantes, je sentais que je glissais dans une zone de confort. Il était temps de relever un nouveau défi : étudier puis travailler dans un pays étranger. La France a été un choix évident pour sa culture, ses paysages et son histoire !

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance vers l’IÉSEG ?

J’y ai trouvé un programme qui correspondait à mes attentes en m’initiant à des aspects aussi variés que le marketing, la comptabilité, la finance ou les RH. Ensuite, pour son approche internationale, ses accréditations et classements, mais aussi la ville de Lille que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Je ne retiens que du positif de ce cursus, qu’il s’agisse de la qualité des enseignements, des liens tissés avec mes camarades venant d’horizons variés ou encore de nos soirées à refaire le monde.

Comment avez-vous ensuite vécu l’intégration dans le monde professionnel français ?

Passer d’une petite entreprise libanaise à une structure importante en France a été synonyme de changements : les rôles sont bien définis, les procédures plus structurées et les pauses déjeuner sacrées ! Les salariés sont rigoureux et travailleurs, mais chacun respecte la notion de temps libre. Cela se vérifie au détour des conversations : « qu’as-tu prévu ce week-end ? », « où pars-tu en vacances cet été ? ». Cela m’a motivé à m’organiser des pauses que je ne me serais pas forcément permises.

Pensez-vous poursuivre votre carrière dans l’industrie pharmaceutique ?

Plus j’avance dans ma carrière, plus je comprends qu’il ne suffit pas de créer le bon traitement : il faut que ce dernier atteigne le patient malgré les nombreuses contraintes réglementaires et logistiques qui existent. Participer quotidiennement à un meilleur accès aux soins et à l’amélioration de la qualité de vie des populations me motive à me lever chaque matin. Je souhaite rester dans l’industrie pharmaceutique, riche en défis, et chez Novartis pour ses nombreuses possibilités d’évolution à travers le monde.