SANAYA Jewelry, une passion convertie en marque de bijoux florissante
Sarah BEN LETAIEF, une étudiante de 1ère année du cycle Master “Financial Transactions & Corporate Strategy” au sein du Programme Grande École à l’IÉSEG, a misé sur sa passion pour les bijoux pour donner naissance à SANAYA Jewelry, une marque de bijoux engagée envers la qualité. Nous avons rencontré Sarah pour en savoir plus sur l’origine de ce projet et de sa passion infaillible pour les bijoux depuis son plus jeune âge.
Sarah, comment as-tu eu l’idée de lancer ta marque de bijoux ?
Depuis toute petite, j’ai toujours adoré les bijoux et j’en porte constamment, comme s’il s’agissait de vêtements. Dès l’âge de 5 ans, j’ai commencé à emprunter les bijoux de ma maman pour les porter. Lorsque je suis rentrée en études supérieures, j’ai intégré le Programme Grande École de l’IÉSEG, et j’ai effectué mon stage de deuxième année chez Histoire d’Or. Cela m’a permis de faire un premier pas dans le monde de la bijouterie et me rendre compte que ce milieu me fascinait.
Ensuite, je suis partie en échange en Asie, à Bali, où je suis restée longtemps car la pandémie de Covid est arrivée, et tous mes cours étaient passés en distanciel. Cette période particulière a démocratisé le travail en distanciel et j’ai eu l’opportunité de rencontrer plusieurs personnes en freelance, dans des cafés et espace de coworking. J’ai commencé à leur parler de mon idée de créer ma propre marque de bijoux car je m’y connaissais un peu en matériaux et création. J’ai reçu de très bons conseils et cela m’a convaincue de me lancer car je n’avais rien à perdre, et tout à gagner ! Lorsque je suis rentrée en France, j’ai donc lancer Sanaya Jewelry.
Pourquoi « SANAYA » ?
Dans ma famille, nous sommes 3 enfants. Je suis l’aînée SArah, puis il y a ma sœur NAwel et enfin mon frère YAssine. En collant les premières syllabes de nos prénoms, cela donne SANAYA.
En quoi consiste concrètement la création d’une marque de bijoux ?
Evidemment, cela passe par plusieurs étapes. J’ai officiellement enregistré SANAYA JEWELRY à la chambre des métiers et de l’artisanat en octobre 2022. Il était important de trouver un « univers » pour ma marque de bijoux, afin de construire une identité propre. Sachant que j’adore le soleil, la plage et tout ce qui a trait à la période estivale, je voulais que Sanaya reflète ce côté-là de ma personnalité. Je voulais donc m’orienter vers des bijoux colorés, mais également vers un matériau résistant à l’eau, pour que les bijoux puissent être portés en toutes circonstances. J’ai donc misé sur l’acier inoxydable et j’ai testé différents fournisseurs pour m’assurer de la qualité du matériau que j’allais utiliser pour mes créations. Au début, on fait pas mal d’erreurs car on ne sait pas toujours comme s’y prendre, et cela m’est déjà arrivé d’avoir des mauvaises surprises avec le matériau livré. Mais on apprend de ses erreurs !
Cela ressemble à quoi une vie d’étudiante entrepreneure ?
Pour ma part, c’est beaucoup d’aller-retours entre Lille, la ville où j’étudie, et Paris, pour les ventes en pop-up stores et autres événements. Je crée les bijoux, je gère les commandes, et je prépare les stocks moi-même, cela prend du temps. Cette démarche requiert un sens de l’organisation accru et de la rigueur pour pouvoir gérer cela en parallèle des études, surtout en période de fêtes de fin d’année car les ventes grimpent, et en période de partiels. Au départ, il faut le temps d’apprendre comment fonctionne toute la logistique, puis cela devient un automatisme, et on devient plus efficient.
Quelles sont les prochaines étapes pour SANAYA Jewelry ?
Tout d’abord, j’aimerais pouvoir consacrer plus de temps à l’amélioration de mon site web et au développement de mes réseaux sociaux. Cela prend du temps, et ce n’est pas toujours facile, surtout en étant en stage. Je souhaite aussi participer à plus de pop-up stores car j’adore le contact direct à la clientèle ! C’est aussi très satisfaisant d’avoir les retours directs des clients sur mes créations. J’aimerais aussi enrichir ma gamme de bijoux pour hommes.
Être entrepreneure : une expérience formatrice ?
Absolument ! Pour moi, c’est un bon complément de mon cursus à l’IÉSEG car je mets directement en pratique des notions vues en cours, au service de ma propre entreprise. Marketing, communication, finances, image de marque… tout cela est très formateur et je suis convaincue que la volonté et la force de travail finissent toujours par payer !