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À la rencontre de PMC, rappeur et étudiant à l’IÉSEG

Chaque mois, retrouvez une histoire étudiante mettant en avant les talents et initiatives d’un ou plusieurs étudiants IÉSEG. Ce mois-ci, nous avons rencontré le jeune rappeur Paul Mathieu-Collin, alias PMC.

Paul, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Paul Mathieu-Collin mais mon nom de scène est PMC. Je suis actuellement en spécialisation Marketing dans le cycle Master du programme Grande École. Je fais de la musique depuis des années. Cela fait environ 8 ans que je crée des instrumentales et j’ai commencé à écrire mes textes il y a un an et demi. Quand je me suis mis à poster mes musiques sur les réseaux sociaux, j’ai tout de suite pu noter un certain engouement pour ce que je produisais de la part de mon entourage, mais aussi de personnes qui m’étaient inconnues. J’ai donc publié de plus en plus de morceaux et participé à des concours afin de me créer une communauté active. Enfin, j’ai sorti quelques morceaux et depuis, je fais mon bout de chemin petit à petit dans ce monde si particulier qu’est le monde de la musique.

© @jules.foad

Comment vous êtes-vous lancé dans l’écriture ?

J’ai toujours pensé à tort que je n’étais pas fait pour l’écriture. Je pense qu’inconsciemment, j’avais toujours eu envie d’écrire mes textes, mais je ne le faisais pas car je ne me sentais pas à la hauteur. Finalement, à l’été 2020, j’ai produit une énième instrumentale et j’ai décidé d’essayer de poser des paroles dessus. J’ai donc écrit un premier jet qui m’est finalement venu assez naturellement et que je jugeais plutôt satisfaisant. Je l’ai publié sur mes réseaux sociaux et j’ai reçu des retours positifs. Cela m’a encouragé à continuer sur ma lancée. Aujourd’hui, je me rends compte que, comme dans toute discipline, il faut toujours essayer, se lancer, et juger du résultat ensuite. Les réponses viennent avec l’expérience et si l’on se défait de l’auto-jugement, on peut réaliser de très belles choses.

Quelle place prend la musique dans votre vie ?

Depuis que je suis petit, j’ai toujours eu un lien particulier avec la musique. J’ai commencé à jouer du piano et de la batterie assez jeune. J’ai eu mon premier mp3 à 8 ans, avec lequel j’écoutais constamment de la musique. J’ai également toujours chantonné pour le plaisir et j’ai commencé à faire des instrumentales en 2014, en m’inspirant de Stromae, grâce aux tutoriels qu’il publiait sur Youtube. J’ai téléchargé un logiciel adéquat pour les réaliser, j’ai appris la théorie musicale, j’ai investi dans des enceintes, un micro et un ordinateur. J’ai continué à composer encore et encore. Lors du premier confinement, en 2020, je suis rentré chez mes parents et je me suis retrouvé à faire des instrumentales tous les jours sans voir le temps passer. Ça a été comme une révélation pour moi, je me suis rendu compte que c’était ce que j’aimais faire par-dessus tout.

Quel est votre objectif aujourd’hui en tant que rappeur/musicien ?

Mon objectif est de pouvoir me définir en tant qu’artiste et de pouvoir vivre de ma musique à ma sortie de l’IÉSEG, soit en montant ma propre structure, soit en signant un contrat intéressant dans un label qui me corresponde. J’ai déjà commencé à me créer un réseau dans le milieu en rencontrant des artistes, des managers, des directeurs artistiques… J’ai signé mes premiers contrats d’exclusivité et d’édition pour une période d’un an avec la marque Mentos pour laquelle j’ai fait un morceau (« Fresh Talk ») et un clip vidéo avec un autre rappeur nommé Keyzane.

Qu’est-ce que vos études à l’IÉSEG vous apportent pour votre carrière d’artiste ?

L’IÉSEG m’a beaucoup aidé à me former sur de nombreux sujets et m’a appris à voir le côté business de la vie d’artiste, à comprendre comment l’industrie de la musique fonctionne et ce qu’il faut faire pour réussir financièrement. Mes cours de droit m’ont beaucoup aidé concernant la signature de contrats car ils m’ont appris à savoir lire un contrat correctement, en s’assurant que toutes les clauses correspondent à ce que l’on souhaite. J’ai su négocier mon premier contrat grâce aux cours de négociation et les cours de marketing m’aident pour la gestion de mes réseaux sociaux. D’autre part, mon expérience au sein d’associations à l’École m’a appris à développer ma curiosité et mon ouverture d’esprit. De manière générale, l’IÉSEG m’a permis de devenir organisé et méthodique, alors que j’étais quelqu’un de nature désorganisée et éparpillée. Grâce à l’École, j’ai toutes les cartes en main pour prendre les bonnes décisions pour mon avenir et j’ai pu commencer à me construire un réseau.

Comment faites-vous pour concilier votre carrière d’artiste et vos études ?

Lorsque l’on est en Master, nous avons du temps libre pour pouvoir développer des projets à côté, c’est notamment ce que l’IÉSEG nous pousse à faire. Grâce à cela, je trouve le temps de développer ma carrière en parallèle de mes études. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui fait la force de l’IÉSEG par rapport à d’autres écoles : non seulement les étudiants valident leurs cours, mais ils font également plein d’autres choses à côté.

Et inversement, qu’est-ce que votre vie d’artiste vous apporte pour vos études ?

Je pense que cela fait de moi un étudiant plus intéressant car cela vient compléter et enrichir ma vie à l’École. C’est d’ailleurs pour cela que j’incite tous les étudiants à s’investir dans des associations et autres activités en parallèle. C’est cela qui aide à développer son projet de vie complet, en plus de toutes les méthodes que nous apprenons en cours. Je pense qu’il est primordial d’aller creuser en dehors des cours pour développer ses centres d’intérêt et savoir ce qui nous anime afin de construire son futur.

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