Ingénieur de formation j’ai toujours travaillé dans la construction de grands ouvrages liés au secteur de l’énergie. J’ai eu la chance de développer ma carrière à l’international, avec des expatriations en Afrique, Chine et Russie, mais aussi avec une grande variété de projets (hydroélectrique, gaz naturel liquéfié, nucléaire). J’ai notamment évolué dans le pilotage de ces grands projets, sur les dimensions à la fois techniques et contractuelles.

Après ces expériences très exigeantes professionnellement, j’avais envie d’évoluer sur un plan plus managérial, et lié à la définition de la stratégie d’entreprise. Je voulais me désengager du pilotage opérationnel des projets, pour assumer un rôle ayant une visibilité beaucoup plus large sur l’entreprise et ses objectifs sur le long terme. Le format de l’Executive MBA m’a permis d’aborder la formation en même temps que mon travail, donc sans renoncer à mes revenus, et également de rencontrer des profils avec beaucoup plus d’expérience ce qui, pour un jeune comme moi, est très enrichissant !

L’IÉSEG a une approche à la formation très intéressante, centrée sur le développement de l’humain. Le programme était en adéquation avec mes objectifs professionnels, et le “bon feeling” lors des entretiens avec les directeurs académiques a été vraiment décisif !

Il serait vraiment difficile pour moi de dire ce qui m’a plu le plus au cours de cette formation car il s’agit d’une expérience très complète, mais si je devais choisir entre tout, ce serait la diversité des profils qui participent au programme, qui donnent une grande richesse aux échanges tout au long des deux années de parcours.

J’ai adoré les cours de finance, dont le professeur, Patrick DAGUET, est autant passionné que didactique. J’ai également énormément aimé le Business Game : je suis quelqu’un de très compétitif, et ce jeu est une simulation très réaliste qui nous met dans une situation de concurrence vraiment amusante ! D’autre part, le “learning trip” en Afrique du Sud fut une expérience très impressionnante. Nous avons été confrontés à une réalité totalement différente de la nôtre, culturelle mais aussi économique. Voir la persistance et l’ingéniosité des entrepreneurs locaux venant des quartiers les plus défavorisés du pays pour faire avancer leur business est vraiment inspirant.

Savoir concilier vie personnelle, professionnelle et étudiante est fondamental : il faut assumer la surcharge de travail, mais aussi la surcharge “mentale” pendant deux ans, mais c’est vraiment “fun” et je l’ai fait avec plaisir.

J’ai récemment changé de poste et je suis persuadé que ce diplôme m’a aidé dans mon approche du poste et des entretiens d’embauche. J’ai été nommé Responsable du développement commercial, un poste en adéquation avec l’objectif que je m’étais fixé quand je m’étais lancé dans ce parcours EMBA.

Durant l‘Executive MBA, j’ai découvert la finance à impact, un sujet qui est devenu une vraie passion et qui fut d’ailleurs mon sujet de thèse. Je souhaiterais à terme évoluer vers des horizons liés au financement du secteur énergétique dans une perspective éthique et responsable, ce qui me permettrait de valoriser mon parcours international et ma connaissance de l’écosystème de l’énergie et infrastructures, au service de la transition énergétique et de l’accès à l’énergie. Sinon, j’aimerais travailler sur l’identification de technologies de rupture pour décarboner la planète.

Je donnerais deux conseils aux personnes qui souhaitent se lancer dans un EMBA. D’abord, il faut s’assurer d’avoir un plan, faire la formation avec un horizon déjà défini. Même s’il peut changer pendant la formation, il ne faut surtout pas faire ce programme juste pour rajouter une belle ligne dans le CV. Ce n’est pas une formation miracle et elle ne sera utile que dans la mesure où elle raconte une histoire qui fait sens avec les ambitions de la personne. Il ne faut pas s’attendre à des batailles de chasseurs de tête après la formation pour nous embaucher ! Le deuxième conseil est de tout donner ! Il faut vraiment profiter des deux ans, apprendre, extraire le maximum possible de toutes les expériences qui conforment le programme, s’engager dans les activités et les séminaires. Ce sont deux années très intenses mais vraiment impressionnantes.

Publié le : 17 novembre 2021